Communiqué de l'ACO France pour la Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié
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L’actualité est fortement marquée par la question de la migration. Un projet de loi « Asile et immigration » est en cours de discussion. Et la visite du Pape François à Marseille, la « villemonde », est teintée par cette problématique internationale. Comme à toutes les époques de crise économique et sociale, les migrants en France sont aujourd’hui facilement montrés du doigt. Les politiques migratoires dans notre pays sont trop souvent axées sur la répression plutôt que sur une dynamique d’accueil, dans un esprit de fraternité. Pourtant, les migrants, parfois sans papiers, contribuent fortement à la prospérité économique de la France. Et ils sont nombreux dans les métiers réputés difficiles, indispensables à la vie collective.
Militants d’Action catholique ouvrière, nous voulons affirmer notre solidarité avec les hommes et les femmes venus d’ailleurs pour travailler dans notre pays. Français ou étrangers, nous sommes tous des travailleurs, égaux en dignité. Dans de nombreuses villes de France, les membres de l’ACO sont engagés aux côtés des migrants, notamment dans le cadre d’associations, mais aussi au sein des syndicats ou des partis. Les membres de notre mouvement peuvent témoigner de la richesse de ces rencontres et de la rapidité avec laquelle les migrants trouvent leur place dans le monde du travail quand ils sont accueillis dignement.
A l’occasion de la Journée mondiale du Migrant et du Réfugié célébrée ce dimanche 24 septembre, l’ACO invite chaque citoyen à se montrer solidaire des personnes venues de l’étranger pour travailler dans notre pays. Elle plaide pour des décisions politiques tenant compte de la dignité des migrants, et agissant sur les causes qui les poussent à quitter leur pays au risque de leur vie. Elle rappelle que notre pays a bénéficié depuis des décennies de l’apport des travailleurs venus du monde entier, depuis les Italiens à la fin du XIXème siècle jusqu’aux Africains ou aux Orientaux plus récemment. Faisant référence au message du Christ, l’ACO rappelle cette parole extraite de l’évangile selon Saint Matthieu au chapitre 25 : « J’étais un étranger et vous m’avez accueilli ». Pour notre mouvement, la vie d’une personne migrante vaut plus que tout l’or du monde.
Paris, 21 septembre 2023
JOURNÉE MONDIALE POUR LE TRAVAIL DECENT - 7 OCTOBRE 2023 LA SITUATION DE L' EMPLOI DES NICARAGUAYENS
“Le travail décent est un travail productif qui assure un revenu équitable, des droits, une protection sociale et soutient une croissance économique duranble. Il est source de dignité et le fondement de la paix, de la justice sociale, d’une plus grande égalité”, voici ce que nous trouvons sur le site de l’OIT. Cette année c’est le Nicaragua qui témoine de la réalité vécue par sa population sur ce sujet. A leur suite nous invitons tous les mouvements a se saisir de cette journée pour s’emparer de cette question.
Le pays traverse un panorama oppressant et sombre pour la Population Économiquement Active (PEA) qui aspire à avoir un travail décent et un salaire équitable répondant à tous les besoins et attentes de base qu'une famille moyenne peut avoir au Nicaragua.
La population économiquement active du pays est actuellement de 3,6 millions de personnes, dont seulement un quart de cette population a un emploi formel, le reste de la population est sous-employé ou a un emploi informel dont ils tirent quelque revenu qui les aide a entretenir leurs familles.
La population en général reconnaît que le manque d'emploi est le principal problème auquel est confronté le peuple nicaraguayen.
MESSAGE DU MMTC 1ER MAI – 2023 : "FAIRE MÉMOIRE - RÉFLÉCHIR – POURSUIVRE LE COMBAT"
1er mai 1886: grande journée de mobilisation de toutes les usines de Chicago (Etats Unis) pour revendiquer la journée de travail de 8 heures. Cette grève jette les bases d’une lutte pour le changement des conditions de travail et de vie des travailleurs du monde entier. Elle se poursuit aujourd’hui.
En effet, les militants et militantes des mouvements du MMTC aujourd’hui, rencontrent de nombreux travailleurs et leur famille qui connaissent des conditions de vie très difficiles en raison de la précarité de l’emploi et des bas salaires. Certains n’ont même pas le minimum pour survivre. Dans certains pays, comme en République Dominicaine, le système de sécurité sociale ne sert qu'à enrichir les intermédiaires appelés “Administrateurs des Risques Sanitaires” - (ARS) et les Caisses de Retraite (AFP). Il ne garantit pas la couverture des maladies, ni un revenu équitable à la retraite ou au chômage. Les plus pauvres sont donc rejetés du système.
La politique économique, conjuguée à la situation postpandémique, ne profite qu'à une minorité, alors que la majorité de la population ne parvient à couvrir qu'un minimum du panier familial de base. Selon l'ONU, l'économie des différentes régions de la planète n'est pas du tout favorable. Elle précise que pour l'Amérique latine et les Caraïbes, les perspectives économiques sont compliquées en raison des conditions internationales extérieures qui normalisent la macroéconomie, et d'une inflation élevée et persistante.
Les nouvelles technologies provoquent la suppression ou la dévalorisation de certains types de main-d’œuvre jetant de nombreuses personnes dans l’économie informelle sans aucune protection ou sécurité.
- Déclaration finale de l'Assemblée du Mouvement mondial des travailleurs chrétiens - Lourdes 2023
- 8 mars: Journée Internationale des droits de la femme
- 18 DECEMBRE 2022: MESSAGE DE LA JOURNEE DES MIGRANTS
- INFOR Octobre 2022
- JOURNEE MONDIALE POUR LE TRAVAIL DECENT - LE TRAVAIL DÉCENT, UN ENGAGEMENT ESSENTIEL POUR LA PAIX ET LA JUSTICE SOCIALE